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GP de France

Rendez vous à St Jean d'Angély !

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          Le déroulement des trois premières épreuves du Championnat du Monde 2002 de Motocross a été haletant, avec une majorité de courses indécises jusqu’à leur terme et de superbes bagarres ou les français ont été omniprésents. Malchanceux le week-end dernier en Allemagne, les français ont juré de prendre leur revanche le 12 Mai à St Jean d’Angely, et pour la première fois dans l’histoire du motocross ils occupent le commandement de 2 des 3 catégories : Mickael Maschio (Kawasaki) est en tête du mondial 125, alors que le champion en titre Mickael Pichon (Suzuki; photo) est lui en tête du 250 !

De l’avis unanime des professionnels du milieu, il y a très longtemps que l’on avait assisté à des courses aussi disputées que celles que l’on a vécu à Teutschenthal (Allemagne) le week end dernier lors du GP d’Europe. Déjà, à Valkenswaard (Pays Bas) puis Bellpuig (Espagne) les grands prix 125 et 250 avaient été palpitants, alors que Joël Smets écrasait le GP 500 de son talent. Mais le belge s’est blessé lors des qualifications du grand prix d’Europe 500 et tout a été remis en question avec un fantastique duel entre Yves Demaria (qui faisait son retour après blessure et menait la course jusqu’à ce qu’un problème de boite de vitesse ne le fasse rétrograder dans les dix dernières minutes), Stefan Everts (qui l’emportera finalement, devenant avec cette 51ème victoire le recordman absolu des succès en GP), Andrea Bartolini et Marnicq Bervoets. Avant ce GP 500 on avait suivi une course à rebondissement en 250, Pichon et Bolley ayant perdu toute chances de succès après qu’ils aient été impliqués dans une chute collective au départ ! Tous deux effectueront une belle remontée permettant à Pichon de garder la tête du championnat, mais pour la victoire tout s’est joué entre James Dobb, Kenneth Gundersen, Joshua Coppins et Pit Beirer ; Dobb était parti pour l’emporter, jusqu’à ce qu’il ne chute dans le dernier tour et abandonne la victoire à Gundersen qui n’en demandait pas tant ! Enfin comme en Espagne le GP 125 qui clôt le programme a été fabuleux à suivre avec une empoignade comme on en voit rarement entre Michael Maschio, le jeune néo-zélandais Ben Townley (17 ans), Patrick Caps et Philippe Dupasquier. Pendant le premier quart d‘heure Maschio et Townley n’ont cessé de s’attaquer et de s’échanger la place de leader, Townley baissant un peu les bras à mi-course et laissant cette fois Caps s’attaquer à Maschio. Là encore le duel fut somptueux, Maschio perdant malheureusement un peu de temps aux prises avec un problème de lunettes ; il laisser la victoire à Caps, mais préservera sa seconde place face au rush de Dupasquier et gardera ainsi la tête du mondial 125.

La nouvelle donne des Grands Prix

S’il est difficile d’affirmer que la manche unique est à l’origine de ce regain de suspens en course, il est toutefois certain que cette nouvelle donne y est pour quelque chose. Depuis l’an passé en effet, date à laquelle les trois Grands Prix (125, 250 et 500) ont été regroupés en un seul, le schéma des courses a changé ; des traditionnelles deux manches de 40 minutes + 2 tours on est passé à une manche unique de 35 minutes + 2 tours, ce qui ne laisse plus de droit à l’erreur surtout quand il n’y a que douze Grands Prix (contre quatorze, voire seize dans le passé) au programme. Qui plus est, la fédération a changé le barème des points cette année afin d’éviter (comme cela fut le cas l’an passé) que le champion soit connu bien avant la fin de saison. Aujourd’hui les 20 premiers pilotes classés marquent des points (revenu seizième en Allemagne Bolley a ainsi marqué cinq précieux points, alors qu’il n’en aurait marqué aucun l’an passé) et le barème s’est resserré puisque le si le vainqueur marque toujours 25 points ses dauphins en marquent respectivement 22 et 20 au lieu de 20 et 17. Les écarts sont donc plus difficiles à creuser, ce qui nous donne tout simplement (voir les classements provisoires ci dessous) des championnats beaucoup plus ouverts que par le passé. Tout cela réuni, les pilotes n’ont donc plus le droit de « gérer » et doivent impérativement, dans chacun des douze grands prix, donner le maximum. Il est sûr que s’il y avait eu deux manches à Teutschenthal, Pichon et Bolley par exemple auraient pu se réserver pour la seconde manche après leur chute les contraignant à repartir derniers…

Si le public peut parfois regretter l’ancienne époque ou il vivait deux manches d’un grand prix parfois monotone, il a aujourd’hui trois courses (une par catégorie) avec à chaque fois des acteurs différents, « frais » et particulièrement motivés. Le spectacle n’en est que meilleur, et quand il se joue sur une piste aussi panoramique que celle de St Jean d’Angely c’est superbe, tout simplement. Personne (mis à part les pilotes bien sûr !) n’a vu le temps passer à Teutschenthal et comme il est sûr que les français joueront la victoire à St Jean cela risque fort d’être le même scénario. S’ils n’ont pu monter sur le podium cette fois Pichon et Bolley (auteurs des deux meilleurs temps en qualification) sont toujours les hommes à battre en 250, alors que Maschio (auteur de la pôle et second du GP) est à la pointe du combat en 125 (Seguy est en net regain de forme et sera dans le coup pour la victoire à St Jean) et que dès son retour Demaria a mené la danse en 500. Combien de Marseillaise résonneront sur le Puy de Poursay dimanche 12 Mai ? Les paris sont ouverts !

 

Positions aux championnats du Monde après 3 GP (sur 12) :

Mondial 125 : 1.Maschio (Fra, Kawasaki), 63 ; 2.Caps (Bel, KTM), 54; 3.Townley (NZL, KTM), 54; 4.Eggens (NL, KTM), 51; 5.Dupasquier (Sui, KTM), 49; 6.Puzar (Ita, HVA), 44; 7.Ramon (Bel, KTM), 38; 8.Rattray (AFS, KTM), 36; 9.Seguy (Fra, Yamaha, 34); 10.Letellier (Fra, Yamaha), 32; etc…

Mondial 250 : 1.Pichon (Fra, Suzuki), 63 ; 2.Gundersen (Nor, Kawasaki), 56 ; 3.Coppins (NZL, Honda), 54 ; 4.Beirer (All, Honda), 52 ; 5.Bolley (Fra, Yamaha), 47 ; 6.Vehvilainen (Fin, Honda), 45 ; 7.Cooper (GBR, Honda), 44 ; 8.Chiodi (Ita, Yamaha), 40) ; 9.Dobb (GBR, KTM), 36 ; 10.Aubert (Fra, Yamaha), 34 ; etc..

Mondial 500 : 1.Everts (Bel, Yamaha), 67 ; 2.Smets (Bel, KTM), 65 ; 3.Bervoets (Bel, Yamaha), 62 ; 4.Bartolini (Ita, Honda), 58 ; 5.Garcia Vico (Esp, KTM), 48 ; 6.Leok (Est, Honda), 33 ; 7.Burnham (GBR, Honda), 32 ; 8.Melotte (Bel, Yamaha), 29 ; 9.Karlsson (Suè, Husaberg), 26 ; 10.Belometti (Ita, VOR), 23…14.Demaria (Fra, KTM), 18…17.Bethys (Fra, Honda), 13 ; etc…

 

Pour tous renseignements, contactez :

MC Angérien au 06 07 25 45 40

Mediacross au 02 35 63 45 33 ou 06 80 11 01 67

 

 

 

 

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